Hakim Marrakchi : La CGEM doit mieux anticiper les démarches de l’administration et offrir des alternatives aux besoins des entreprises

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) doit mieux anticiper les démarches de l’administration et offrir des alternatives aux besoins des entreprises, a affirmé M. Hakim Marrakchi, candidat à la présidence de la CGEM.

"Dans nos rapports avec l’Etat, nous allons chercher à nous professionnaliser de façon à mieux anticiper les démarches de l’administration et offrir des alternatives qui correspondent davantage aux besoins de nos entreprises", a indiqué M. Marrakchi dans une interview à l’agence marocaine de presse dans le cadre de son nouveau concept "Face à la MAP".

La CGEM, "qui est un syndicat patronal, doit également adapter sa gouvernance aux nouveaux enjeux et ses statuts aux nouvelles régions", a-t-il dit, notant qu’au cas où il serait élu à la la tête de la CGEM, il mettra en place un conseil des régions qui regroupera dans un premier temps les présidents et vice-présidents généraux élus, et ce, dans la perspective de l’adaptation des statuts de la confédération aux régions.

Il a également fait part de sa volonté de travailler en profondeur avec l’ensemble des secteurs en vue d’élaborer les normes et les règlements qui permettront de définir le cadre d’une concurrence équitable, saine et loyale pour toutes les entreprises marocaines.

M. Marrakchi a en outre fait savoir que sa candidature à la présidence de la CGEM émane de sa conviction qu’il est temps de disposer d’un président qui soit un "industriel" ouvert à la mondialisation et qui compte à son actif une expérience intéressante dans ce domaine, au moment où tout le monde s’accorde sur l’importance de réindustrialiser le pays.

De par "mon expérience dans le domaine de l’industrie et ma connaissance des milieux patronaux puisque j’ai été pendant presque neuf ans associé à la présidence de M. Mohamed Horani et de Mme Miriem Bensaleh comme membre du bureau, je pense être le candidat idoine pour donner une nouvelle impulsion à notre industrie et à notre économie dans son ensemble", a-t-il indiqué.

Et d’ajouter qu’avec Mme Assia Benhida, qui dispose d’une expérience avérée dans l’industrie des services, "je pense que nous formons un binôme capable" de redresser un large spectre de problèmes posés aux entreprises, et d’apporter des réponses à même de dynamiser la création de la valeur ajoutée et de richesse, pour l’ensemble de l’économie marocaine et dans toutes les régions du Royaume.

Pour ce qui est de la campagne de boycott de certains produits lancée sur les réseaux sociaux, M. Marrakchi a indiqué que c’est une question de liberté et que tous les Marocains sont libres de leur choix, regrettant l’inanité de certains organes qui n’ont pas assumé leurs responsabilités comme le Conseil de la concurrence et les associations de défense des consommateurs.

"La campagne de boycott est justifiable peut être, elle existe en tout cas, mais il y a des gens qui en souffrent. J’aurais préféré que les problèmes à l’origine de cette campagne soient réglés autrement que par un boycott", a-t-il souligné.

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