Les sénateurs se sont prononcés par 181 voix contre 155 en faveur de cette proposition de loi, dont l’adoption intervient quelques semaines seulement avant la visite que doit effectuer en décembre le président François Hollande en Algérie.
L’inscription de ce texte à l’ordre du jour du Sénat a ravivé les passions sur la délicate question de la date de commémoration de la fin de ce conflit, qui fait aussi débat entre les différentes associations d’anciens combattants et de rapatriés. Elle a également relancé les polémiques sur le passé colonial de la France et son "devoir de mémoire".
Pour la droite, soutenue par plusieurs associations, dont l’Union nationale des combattants (UNC), qui se veut apolitique, cette date du 19 mars est d’autant plus inacceptable qu’elle est celle du début de l’exode des pieds-noirs et des massacres de harkis.