Syndicats, associations et partis de gauche dénoncent la réduction des budgets alloués aux services publics. Londres tente de réduire sa dette, qui dépasse désormais les mille milliards de livres sterling (1.200 milliards d’euros).
Quelques manifestants ont raillé le ministre des Finances George Osborne, surpris cette semaine dans la première classe d’un train avec un billet de seconde. "Pas de billet de première ici!" ont-il crié tandis que d’autre passaient devant Downing Street en poussant des huées.
Pour Brendan Barber, secrétaire général de la confédération syndicale TUC (Trades Union Congress), la manifestation de samedi porte un message simple: "L’austérité ne marche pas". "Avec ce gouvernement, la vie de millions de personnes devient terriblement dure à cause des baisses de salaires, tandis que les riches bénéficient de réductions d’impôts", fustige-t-il.