Les ghanéens ne se rendront pas aux urnes comme prévu le 17 décembre pour le référendum visant à amender les dispositions de la Constitution de 1992 portant sur les élections locales, a fait savoir le chef d’Etat dans un discours à la Nation.
Ainsi, il a demandé au ministre en charge du Développement rural, Hajia Alima Mahama, à interrompre le processus et à veiller au retrait des projets de loi.
"Il est salutaire de parvenir à un large consensus sur une question aussi importante que la modification d’une disposition de la Constitution", a-t-il noté, soulignant que la question sera réexaminée une fois qu’il y aura un consensus.
"Je ne crois pas qu’un tel amendement devrait être considéré comme une affaire d’un parti. Il doit exister un consensus national clair et un accord au sein de la population selon lequel une disposition fondamentale ne sert plus les intérêts de la population et doit donc être supprimée", a ajouté le chef d’Etat.
L’objectif du référendum est de voter pour l’amendement de l’article 55 (3) de la Constitution afin de permettre aux partis politiques de parrainer des candidats lors des élections locales.