Dans un communiqué rendu public par l’Elysée, le président Hollande a rendu hommage à cet "homme dévoué à son pays, à sa stabilité et à son indépendance", soulignant que sa disparition est une "grande perte".
Dans ces circonstances tragiques, le chef de l’Etat français a fait part, dans un message écrit à son homologue libanais, Michel Sleimane, de "la pleine solidarité de la France avec les autorités et le peuple libanais", souhaitant que "toute la lumière soit faite sur cet acte terroriste".
M. Hollande a, par ailleurs, appelé "tous les responsables politiques libanais à maintenir l’unité du Liban et le protéger de toutes les tentatives de déstabilisation, d’où qu’elles viennent", en rappelant l’engagement de la France "en faveur de la sécurité, la stabilité, l’indépendance et la souveraineté" du pays.
Un attentat à la voiture piégée a secoué vendredi matin le secteur Est de la capitale libanaise, à 200 mètres d’un bureau des Kataëb (Phalanges), parti chrétien de l’opposition libanaise hostile au régime syrien de Bachar al-Assad, faisant huit morts et 78 blessés, selon un bilan encore provisoire.