Alors que la répression se poursuit en Libye contre les opposants au régime du colonel Mouammar Kadhafi, une centaine de personnes se sont rassemblées près de l’ambassade de Libye à paris, aux cris notamment de "Kadhafi assassin, Sarkozy complice".
Lors d’un discours devant le Conseil économique, social et environnemental, François Fillon a déclaré que "les aspirations du peuple libyen à la démocratie et au progrès économique et social" devaient être entendues.
"Dans ce pays on meurt de vouloir vivre librement. Je suis horrifié par ce déferlement de violence", a-t-il dit. "Je veux dire ma consternation et l’émotion de la France devant le nombre de morts. Rien ne saurait justifier le recours à la violence face à des manifestants qui, comme à Tunis ou au Caire, exprimaient simplement leur foi en un avenir meilleur", a-t-il ajouté.
L’intervention du Premier ministre n’a pas apaisé les critiques de l’opposition sur les errances de la diplomatie française sur le dossier libyen, comme lors du départ du président Zine Ben Ali en Tunisie.