Plusieurs sites industriels et des dépôts pétroliers ont été bloqués en France suite à une grève entamée dimanche soir par les chauffeurs routiers qui réclament une augmentation des salaires. Des blocages de camions et des opérations escargot ont été organisées dans la nuit en régions parisienne, lyonnaise, caennaise ou bordelaise alors qu’une cinquantaine d’autres actions sont prévues ce lundi par les syndicats sur l’ensemble du territoire, notamment à Marseille, Rennes, Nantes et dans le nord de l’Ile-de-France. Ce mouvement reconductible doit durer au moins jusqu’à mardi, date de la séance de négociation annuelle obligatoire dans le transport routier de marchandises. L’objectif du mouvement est de gêner le patronat sans peser sur les particuliers, selon les syndicats qui réclament "une augmentation du pouvoir d’achat minimale de 100 euros" par mois, notamment en portant à 10 euros le taux horaire minimal pour les coefficients les plus bas à l’embauche. Les syndicats, qui avaient déjà organisé un mouvement similaire durant la période des fêtes de fin d’année, exigent aussi un 13e mois ou la suppression de la carence maladie.
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