France: manifestation tendue devant le siège de Goodyear

France: manifestation tendue devant le siège de Goodyear
Des heurts ont éclaté jeudi entre des salariés de Goodyear et les forces de l’ordre devant le siège français du fabricant américain de pneumatiques, en margé d’un comité d’entreprise sur le plan de fermeture du site d’Amiens-Nord.

Plusieurs centaines de salariés s’étaient rassemblés pour la deuxième fois en moins d’un mois devant le siège de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), où les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène en réponse à des tirs de projectiles. Des pneus ont également été brûlés par les manifestants.

Quinze policiers ont été blessés dans les échauffourées et cinq d’entre eux ont été hospitalisés, a dit à Reuters Stanislas Gaudon, du syndicat de police Alliance. Deux véhicules de police ont par ailleurs été brûlés, a-t-il précisé, évoquant la présence de "40 irréductibles, très violents" parmi les manifestants présents sur le site.

Une personne a été interpellée pour jets de projectile sur des forces de l’ordre.

Côté FNIC-CGT, on fait état de six salariés blessés, dont deux avec arrêt de travail de 14 jours, victimes d’un "déchaÂŒnement de violences policières".

"Non seulement la violence patronale jette des centaines de familles dans le désarroi,(…) mais aujourd’hui le gouvernement a choisi son camp, celui du capital contre celui des travailleurs", écrit le syndicat dans un communiqué.

Goodyear juge pour sa part "inadmissibles" les actes de violence" qui se sont déroulés en marge du CCE.

"Nous tenons à souligner que seul le dialogue social permettra des discussions constructives et la création des meilleures conditions pour trouver des solutions adaptées pour les salariés d’Amiens Nord", écrit Henry Dumortier, directeur général de Goodyear Dunlop Tires France.

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