Réunis en assemblée générale à l’aéroport de Roissy, les salariés ont rejeté le protocole d’accord mis au point la veille au soir, dans lequel la direction proposait notamment de porter à un mois de salaire le montant de la prime annuelle des agents de sûreté.
Les représentants des grévistes demandent des hausses de salaire allant jusqu’à 200 euros par mois – une revendication que le patronat juge irréaliste – et l’amélioration de leurs conditions de travail.
"Il faut que le patronat entende et fasse un geste pour les salariés qui se sont exprimés ce matin en refusant de valider cet accord", a dit à Reuters Thierry Ménard, secrétaire fédéral CGT pour le commerce et les services.
"Il y a une avancée sur la proposition que fait le patronat, qui montre qu’il est en capacité de lâcher un certain nombre de mesures aléatoires, et les salariés ont estimé qu’il pouvait transformer cet argent en salaire", a-t-il estimé.
