Stella, la fille de Christiane F., la retraitée française tuée sur un marché de la ville de Tiznit près d’Agadir samedi dernier, estime qu' »On ne peut pas condamner un peuple pour un illuminé » et « le gouverneur marocain a tout fait pour nous venir en aide ».
« On n’a aucun grief vis-à-vis de l’État marocain ou des Marocains », affirme Stella au « Parisien », indiquant « les autorités françaises, elles ont été d’une grande aide ».
« Ma maman avait l’habitude d’aller seule chez un marchand de journaux à cinq minutes à pied du camping près du marché de la ville. C’est là qu’elle a croisé la route de ce déséquilibré », explique au journal la fille de la victime.
« Son mari, le père de Stella, était quant à lui resté au camping municipal où ce couple uni depuis près de 60 ans avait une nouvelle fois posé ses valises », raconte le Parisien. « C’est une ville qu’ils connaissaient bien. Ils se baladaient en toute confiance là-bas », ajoute encore leur fille éplorée.
« Elle n’a jamais eu de problème à Tiznit, jusqu’au jour où elle a rencontré ce possédé qui l’a tuée », poursuit Stella. « Ma mère se liait facilement d’amitié avec tout le monde. Elle engageait facilement la conversation. Mes parents s’étaient ainsi liés d’amitié avec le Wali de la région », ajoute-t-elle.
« En effet, souligne Le Parisien, le couple affectionnait ce coin de l’extrême sud du Maroc, qui était devenu le point de ralliement de leur groupe d’amis retraités comme eux, qui venaient jusque-là des quatre coins de la France en camping-car.
Christiane F., 79 ans, a succombé aux coups de couteau portés par un homme de 31 ans sur le marché de Tiznit, près d’Agadir au Maroc, le week-end dernier. Le suspect, qui a aussi blessé une ressortissante belge, a été interpellé et interné en hôpital psychiatrique. C’est la police antiterroriste marocaine qui est en charge de l’enquête, rappelle le journal.
Pour Stella, son père, désormais veuf, a dû gérer l’impensable depuis samedi dernier. Il devrait être de retour en France ce vendredi.