"Il s’agit de lutter contre le trafic des oeuvres d’art dans le cadre de la lutte du financement contre le terrorisme", a expliqué le ministre lors d’un point de presse avant un G20-Finances à Washington, en marge de la réunion d’automne du FMI et de la Banque mondiale.
Dans la lutte contre le financement du terrorisme, "il y a un point faible qui est l’existence des ports francs", a-t-il assuré, rappelant que des oeuvres d’art dérobées en Syrie ou en Irak pouvaient être vendues pour le financement du groupe jihadiste Etat islamique.
"Ces ports francs sont présents dans certains pays, je pense en particulier à la Suisse, mais pas seulement", a affirmé M. Sapin, qui a qualifié "d’opaques" ces zones où des oeuvres d’art peuvent être déposées sans que les autorités n’en soient informées.
"Je souhaite que des règles de transparence soient mises en oeuvre", a ajouté le ministre qui avait plaidé par le passé pour l’élaboration d’une liste noire des paradis fiscaux, mesure acceptée au sommet du G20 qui s’est tenu en Chine il y a un mois.
AFP