Ce prix est doté personnellement par le Prince Moulay Rachid, président de la Fondation du FIFM et initiateur de cette idée, d’une récompense de 300.000 dirhams.
Le Prince Moulay Rachid, président de la Fondation du FIFM a souligné dans un éditorial mis en ligne sur le site web du Festival la décision du FIFM de s’impliquer dans l’accompagnement des jeunes talents marocains et d’aller chercher dans les différentes écoles de cinéma et d’audiovisuel du Royaume les tout premiers essais de réalisateurs balbutiants afin de les faire concourir pour un prix qui permettra au meilleur d’entre eux d’entreprendre la réalisation, dans des conditions professionnelles, d’un premier court-métrage.
"Les films projetés dans le cadre de cette compétition sont tous d’une grande qualité et reflètent le talent de ces réalisateurs en herbe. Tous les films évoquaient la famille, le patriarcat et la religion. Toutefois le gagnant a nettement émergé du lot", a déclaré Volker Shloundorf, président du jury de cette compétition.
Le court-métrage a pris une place extraordinaire et une double singularité au sein du FIFM dans la mesure où les oeuvres en compétition ont été toutes réalisées par des étudiants marocains en cinéma, a indiqué Volker Shloundorf, ajoutant que ce prix permettra aux futurs cinéastes de faire des films dans des conditions professionnelles et encourage toute une génération de jeunes a s’impliquer au débat et à façonner leur société.
" Apnée " raconte pendant dix minutes l’histoire d’une jeune femme au chevet de son père vieilli et souffrant au point qu’il ne pouvait plus s’assumer à lui seul. La fille est alors tiraillé entre le fardeau de prendre en charge son père d’une part et le devoir moral et l’affection qu’elle lui voue d’autre part.