Cette décision de la plus haute juridiction américaine représente une "grande victoire" politique pour le président Obama et le camp démocrate, à la veille des élections présidentielles du 6 novembre et des législatives qui s’en suivront.
Le président conservateur de la haute Cour, John Roberts, s’est joint aux quatre juges progressistes pour approuver cette disposition. De tendance conservatrice, la haute Cour, composée de neuf juges, donne ainsi raison au gouvernement démocrate de Barack Obama, qui demandait que le texte soit déclaré conforme à la Constitution.
En revanche, le candidat républicain à la Maison Blanche, Mitt Romney, a répété jeudi qu’il abolirait la réforme dès son premier jour à la présidence des Etats-Unis, s’il bat en novembre le président sortant. « Ce que la Cour suprême n’a pas fait aujourd’hui, je le ferai dès mon premier jour de président des Etats-Unis », a promis Mitt Romney, qui s’exprimait peu après l’annonce de la validation de la loi symbole de la présidence Obama par la plus haute juridiction du pays.