Espagne: les socialistes choisissent dimanche le prochain secrétaire général du PSOE

Les adhérents du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) vont choisir, dimanche lors des primaires du parti, le prochain secrétaire général de la formation.

Près de 188.000 adhérents socialistes sont appelés à départager les trois candidats à ces primaires: l’ex-secrétaire général du parti, Pedro Sanchez, évincé de son poste en octobre dernier, la présidente de la région autonome d’Andalousie Susana Diaz et l’ancien président de la région du Pays Basque et du Congrès des députés Patxi Lopez.

La Commission fédérale de l’éthique et des garanties du PSOE avait validé la semaine dernière de manière définitive les candidatures des trois aspirants à la direction du parti. Susana Diaz avait réussi à obtenir un total de 60.231 parrainages pour sa candidature, devant Pedro Sanchez avec 53.692 parrainages et Patxi López avec 10.866 parrainages.

Selon les observateurs, la course s’annonce serrée entre Susana Diaz (42 ans), à la tête depuis 2013 de la région andalouse, et Pedro Sanchez (45 ans), élu par les militants en 2014 et poussé à la démission par la direction du parti qui lui reprochait les défaites électorales du PSOE lors des législatives tenues en 2015 et 2016.

Sanchez se présente comme le candidat "des militants" et veut mener une opposition systématique au gouvernement Rajoy (Parti Populaire, droite) pour repositionner le parti "clairement à gauche" et conquérir les électeurs séduits par la formation de gauche radicale Podemos.

Sa rivale Susana Diaz se prévaut du soutien d’une grande partie de l’appareil du parti, dont les deux anciens présidents socialistes du gouvernement, Felipe Gonzalez et José Luis Rodriguez Zapatero.

Contrairement à Sanchez, elle rejette tout rapprochement avec Podemos, défendant "le PSOE de toujours" qui se définit lui-même et non en fonction des partis avec lesquels il doit s’allier.

Patxi Lopez se veut, quant à lui, le candidat du consensus face au duel sans merci entre Diaz y Sanchez. Il aspire à dépasser la situation actuelle de division qui risque, selon lui, d’être fatale pour le parti.

Avec agences

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