Environ 125 millions de personnes dans le monde sont exposées à l’amiante sur leur poste de travail (OMS)

Environ 125 millions de personnes dans le monde sont exposées à l’amiante sur leur poste de travail, a indiqué, vendredi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

L’Organisation onusienne a ajouté que selon ses estimations, plus de 107.000 personnes par an meurent d’un cancer du poumon, d’un mésothéliome ou d’une asbestose résultant d’une exposition professionnelle à l’amiante.

Selon l’OMS, toutes les formes d’amiante sont cancérogènes pour les êtres humains et peuvent provoquer un mésothéliome ou un cancer du poumon, du larynx ou des ovaires. L’exposition à l’amiante est également responsable d’autres pathologies comme l’asbestose (fibrose pulmonaire) et l’apparition de plaques, d’un épaississement ou d’un épanchement au niveau de la plèvre.

L’OMS estime qu’un tiers des décès par cancer d’origine professionnelle sont dus à l’amiante et que plusieurs milliers de décès chaque année peuvent être attribués à une exposition à l’amiante dans le cadre domestique.

Elle a rappelé que sa résolution 58.22 sur la prévention et la lutte anticancéreuses invite instamment les Etats Membres à accorder une attention toute particulière aux cancers liés aux facteurs d’exposition évitables, notamment les substances chimiques en milieu professionnel.

L’OMS a indiqué oeuvrer, en collaboration avec l’Organisation internationale du Travail, d’autres organisations intergouvernementales et la société civile, avec les pays à l’élimination des maladies liées à l’amiante selon plusieurs axes stratégiques.

Il s’agit de reconnaître que le moyen le plus efficace d’éliminer ces maladies est de mettre fin à l’utilisation de tous les types d’amiante et de fournir des informations sur les solutions de remplacement de l’amiante par des substituts plus sûrs et en mettant au point des mécanismes économiques et technologiques pour stimuler ce remplacement.

Parmi ces axes, a précisé la même source, figurent aussi l’adoption des mesures pour prévenir l’exposition à l’amiante en place et à l’amiante libéré pendant le retrait de ce minéral (désamiantage), et l’amélioration du diagnostic, le traitement et la réhabilitation sociale et médicale des malades de l’amiante et en établissant des registres des personnes ayant subi et/ou subissant des expositions à ce minéral.

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