Le PP a obtenu ainsi 44,5 % des votes exprimés, alors que les socialistes ont en obtenu 28,6 %. La troisième formation politique la plus votée lors de ces législatives a été le la Gauche Unifiée (IU) avec 6,9 % des suffrages, suivie notamment du parti Union, Progrès et Démocratie (UPyD 4,7 %) et du parti catalan Convergence et Union (CiU 4,2 %).
Le taux de participation s’est établi à 71,7 %, un pourcentage inférieur de deux points par rapport à celui enregistré durant les élections législatives de 2008.
Le président du PP et grand vainqueur de ces élections, Mariano Rajoy, a souligné, lors d’une conférence de presse, "l’énorme responsabilité" que suppose cette victoire écrasante, se félicitant de la "maturité politique" démontrée par les Espagnols au cours de ces échéances tenues dans une conjoncture difficile. Il a également affirmé qu’il sera "le président de tous les Espagnols", s’engageant à placer l’intérêt général au dessus de tout autre intérêt.
Appelant à l’union des Espagnols pour aller de l’avant dans l’immense tâche que doit affronter le futur gouvernement, Mariano Rajoy a averti qu’il " n’y aura pas de miracle", relevant que, grâce au travail, au sérieux et à la persévérance, l’Espagne pourra sortir de sa situation de crise.
Le candidat malchanceux du PSOE à ces élections, Alfredo Perez Rubalcaba, a reconnu la défaite de son parti qui "passe maintenant à l’opposition", félicitant son rival Mariano Rajoy à qui il a téléphoné pour lui souhaiter "bonne chance" dans sa nouvelle mission.