Le calendrier de la «feuille de route», dévoilée par les nouvelles autorités après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée, prévoyait d’abord la tenue des législatives. Mais la Constitution a été amendée afin de permettre d’inverser l’ordre des scrutins.
Le projet de loi fondamentale a été soumis mardi et mercredi à référendum et la victoire du «oui» ne fait aucun doute. Un responsable du ministère de l’Intérieur a annoncé dès mercredi soir que le oui l’emportait avec plus de 95% des suffrages exprimés, la participation atteignant, elle, les 55%.
L’organisation d’une présidentielle avant les législatives devrait faciliter l’accession du chef des forces armées, le général Abdel Fattah al Sissi, à la tête de l’Etat.
Nouvel homme fort en Egypte, le président du Conseil suprême des forces armées égyptiennes a déclaré il y a une semaine qu’il pourrait être candidat à la présidence du pays si le peuple le lui demandait et si l’armée le soutenait.