"Il n’est pas acceptable qu’il y ait dans un grand pays comme l’Égypte des violences de ce niveau", a déclaré le chef de l’Etat sur le perron de l’Élysée, aux côtés du ministre.
"Nous avons une commune responsabilité -les pays arabes, l’Europe et la France- de faire en sorte que ces violences cessent et que les autorités politiques égyptiennes puissent prendre la feuille de route comme référence pour les semaines qui viennent et permettent l’organisation d’élections dans un délai rapide de façon à ce que le peuple égyptien puisse lui-même s’exprimer", a ajouté le chef de l’Etat français.
"Nous avons le devoir de tout faire pour que les violences cessent, pour que le dialogue politique puisse être engagé et pour que le peuple égyptien puisse s’exprimer", a encore dit M. Hollande, assurant que "la France et l’Arabie saoudite peuvent contribuer au retour à ce processus".
Pour sa part, le prince Saoud Al-Fayçal a affirmé avoir transmis au président français un message du Roi Abdallah Ibn Abdelaziz d’Arabie Saoudite sur la situation en Egypte, soulignant que ce message porte sur la nécessité d’unifier les visions face à cette situation.
"Il n’est pas anodin que 30 millions d’Egyptiens soient descendus dans la rue pour demander à leurs autorités de garantir leur sécurité" et "d’organiser des élections dans les plus brefs délais", a-t-il relevé, appelant à faire la distinction entre la liberté d’expression et les violences.