Les jeunes hommes fidèles à Sadr qui sont descendus dans la rue pour protester contre la décision du religieux ont affronté les partisans des groupes soutenus par Téhéran. Ils se sont lancés des pierres à l’extérieur de la Zone verte de Bagdad, qui abrite des ministères et des ambassades.
Outre les deux personnes tuées, 270 personnes ont été blessées, selon la police et le personnel médical.
Les affrontements ont eu lieu quelques heures après que M. Sadr a annoncé qu’il se retirait de la vie politique, ce qui a incité ses partisans, qui avaient organisé un sit-in de plusieurs semaines devant le Parlement dans la Zone verte, à manifester et à prendre d’assaut le siège principal du cabinet.
L’armée irakienne a déclaré un couvre-feu à partir de 15h30 (12h30 GMT) et a exhorté les manifestants à quitter la Zone verte.
L’impasse actuelle entre Sadr et ses rivaux chiites est à l’origine de la plus longue crise politique du pays.
L’Irak a eu du mal à se remettre depuis la défaite de l’État islamique en 2017, car les partis politiques se sont disputés le pouvoir et les vastes richesses pétrolières que possède l’Irak, deuxième producteur de l’OPEP.