Les pays sont classés en fonction de la facilité de faire des affaires, de 1 à 185. La première place indiquant le plus haut niveau de facilité. Un classement élevé sur l’indice de facilité de faire des affaires signale un environnement réglementaire propice aux opérations commerciales. L’indice correspond à la moyenne des classements sur les 10 indices étudiés.
Le Royaume avait réalisé, l’année dernière, un grand exploit, en gagnant 21 points grâce à des réformes notables en matière de climat des affaires, rappelle le communiqué.
Le classement du Maroc, au titre de cette année, est dû essentiellement à la conjoncture nationale marquée par une nouvelle ère constitutionnelle qui requiert l’accélération de l’édifice institutionnel et l’élaboration des lois organiques, retardant certaines décisions relatives au climat des affaires, explique la même source.
Il est prévu que "notre pays connaisse, la prochaine année, des mutations considérables en amélioration du climat des affaires", en raison des grands chantiers de réformes que le gouvernement a commencé à mettre en Âœuvre, relatifs notamment à la législation des affaires.
Le ministère cite, dans ce cadre, l’élaboration de la loi sur les sociétés anonymes, des dispositions relatives aux entreprises en difficulté, les réformes fiscales, le projet de création de l’entreprise en ligne, la facilitation du transfert de la propriété immobilière et la simplification des procédures administratives relatives à la construction et à l’urbanisme.
Le Maroc a réalisé une partie des mesures décidées par le plan d’action annuel de la commission nationale de l’environnement des affaires, ce qui aura un impact positif sur le doing business de l’année prochaine.
Le chef de gouvernement, qui préside la commission nationale de l’environnement des affaires, avait exprimé la forte détermination du gouvernement à améliorer le climat des affaires. Cette détermination s’est traduite par la signature d’une convention avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).