Des milliers de manifestants à Madrid pour défendre l’unité de l’Espagne

Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Madrid pour défendre l’unité de l’Espagne à la veille d’un référendum d’autodétermination convoqué par les indépendantistes de Catalogne en dépit de l’interdiction de l’Etat.

Les manifestants se sont retrouvés sur la place de Cibeles, au coeur de la capitale, à l’appel d’un collectif conservateur, la Fondation pour la défense de la nation espagnole (Denaes), selon des médias espagnols. Brandissant le drapeau national rouge, jaune, rouge, ou le portant comme une cape sur les épaules, ils criaient "la Catalogne fait partie de l’Espagne", des refrains des supporters de football comme "je suis espagnol, espagnol, espagnol", ou "on va se les faire".

Certains criaient même "Puigdemont en prison". Carles Puigdemont préside le gouvernement régional séparatiste de Catalogne, qui défie le gouvernement et la justice espagnole en tenant dimanche ce référendum interdit parce qu’anticonstitutionnel.

Des militants favorables a l’organisation du référendum d’autodétermination par le gouvernement indépendantiste catalan et interdit par la Cour Constitutionnelle espagnole ont commencé vendredi soir à occuper des écoles qui doivent servir de bureaux de vote pour garantir le scrutin.

Le gouvernement espagnol a réaffirmé vendredi que la consultation prévue par le gouvernement catalan dimanche prochain, est "illégale et manque de garanties démocratiques", alors que de l’autre côté, les responsables indépendantistes ont souligné qu’il y’a d’autres alternatives si le vote venait à être empêché.

La police a mis sous scellés plus de la moitié des 2.300 bureaux de votes en Catalogne où les autorités indépendantistes veulent tenir dimanche un référendum interdit, a annoncé samedi le représentant du gouvernement espagnol en Catalogne, Enric Millo.

"Sur les 2.315 bureaux de vote (…) 1.300 ont déjà été mis sous scellés" par la police catalane, a expliqué à la presse étrangère le préfet. Il a précisé que 163 de ces bureaux sous scellés étaient occupés par des activistes, qui ont le droit de sortir, mais que personne n’avait plus le droit d’y pénétrer.

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