"Ces personnes, âgées entre 20 et 35 ans, un étudiant en droit, un journalier et un ouvrier recruté dans le cadre du filet social, se sont présentées à l’APC (assemblée populaire communale) de Aïn-Tinedamine pour déclarer leur décès. N’ayant pas pu le faire, ils ont demandé à voir le maire qui, à son tour, a refusé cette déclaration inédite et aberrante, d’autant que les morts supposés étaient bel et bien vivants devant lui", écrit le journal.
Interrogés sur cette étrange démarche, "les jeunes ont déclaré ne pas faire partie des vivants et ne pas avoir leur part dans cette vie, vu la précarité dans laquelle ils ne font que s’enliser", note le journal.
Le quotidien ajoute qu’il a fallu des heures pour les raisonner, alors que celui recruté au titre du filet social s’est vu proposer un local dans sa commune en vue d’y exercer une activité.