Le quotidien francophone El-Watan a annoncé jeudi que 46 stewards et hôtesses de l’air avaient été licenciés, citant une source proche de la direction d’Air Algérie. La veille, l’agence APS avait annoncé que 20 grévistes seraient licenciés, citant également Air Algérie.
La compagnie conserve un mutisme total et n’a pas confirmé ces informations.
Le président du syndicat du personnel navigant commercial, Yassine Hamamouche, avait indiqué mercredi que le personnel «n’avait reçu encore aucune notification de licenciement».
Dans un texto envoyé jeudi matin à l’AFP, M. Hamamouche écrit: «Les négociations n’ont pas abouti. La grève est maintenue».
A l’aéroport d’Alger, le directeur général Tahar Allache a fait état de la présence «de monde, mais pas de pagaille».
«A l’heure où je vous parle il n’y a qu’un seul vol programmé, c’est le 1002 à destination de Paris. Mais aucun vol n’est encore parti», a-t-il indiqué à 8h00 GMT.
Air Algérie assure quotidiennement entre 13 et 14 vols.
«La majorité des voyageurs sont des Algériens qui reviennent de France» pour les vacances d’été. «Si on était en août ce serait la vraie pagaille», a-t-il expliqué.
Selon lui, «il y a davantage de possibilité de changer de compagnie en Algérie qu’en France parce que les vols d’Air France et Aigle Azur ne sont pas tout le temps complets».
A l’aéroport parisien d’Orly, d’où part Air Algérie, des centaines de passagers ont encore dormi sur place. La grève perturbe aussi fortement les aéroports d’Alger, Nice (sud-est) et Marseille.