Dernier hommage à Imad Ibn Ziaten à l’aéroport d’Orly avant le transfert de sa dépouille au Maroc

Une cérémonie militaire est prévue ce samedi en fin d’après-midi à l’aéroport d’Orly, en région parisienne, avant le transfert au Maroc de la dépouille du maréchal des logis-chef Imad Ibn Ziaten, le sous-officier franco-marocain du 1er régiment du train parachutiste (RTP) abattu le 11 Mars à Toulouse .

Son iinhumation aura lieu dimanche à M’diq.près de Tanger, en présence du Secrétaire d’Etat français à la Défense, chargé des Anciens Combattants, Marc Laffineur, et d’une délégation de son régiment.

M. Laffineur et des militaires, représentant l’armée française, ainsi que des diplomates près l’ambassade du Maroc à Paris et que le président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, ont accueilli et présenté leurs condoléances à la famille et aux proches d’Imad Ibn Ziaten. .

Vendredi 23 mars, environ 1500 personnes s’étaient réunies à la mosquée du Château-Blanc de Saint-Etienne de Rouvray (Seine-Maritime), dans l’agglomération de Rouen, pour la traditionnelle prière du vendredi mais l’office était consacrée aux tueries de Toulouse et Montauban, qui ont coûté la vie à sept personnes, parmi lesquelles, Imad Ibn-Ziaten, la première victimes de Mohamed Merah, un franco-algérien, abattu jeudi dans l’assaut du RAID.

Durant son sermon, face à une salle recueillie et émue, l’imam a condamné ces tueries, rappelant que « le fait de tuer des hommes, des femmes, des enfants » montrait un « manque clair de connaissance de l’Islam » qui n’était pas « une religion de guerre ».

La prière aux morts a ensuite été prononcée autour du corps d’Imad Ibn-Ziaten. Puis un corbillard est venu chercher le cercueil, recouvert des drapeaux français et marocain, sous les prières. « Imad servait la France, il défendait les valeurs républicaines, a rappelé son frère, Hatim Ibn-Ziaten, il a été tué de sang froid par un criminel, un terroriste. » Un autre de ses frères, Naoufal, a salué le sermon de l’imam.

Le préfet a, quant à lui, rappelé sa « solidarité avec les familles de toutes les victimes » et a souligné que le Maroc était doublement endeuillé, l’une des victimes de Toulouse, Myriam Monsonego, huit ans, étant la petite fille du grand rabbin de Casablanca.

Une marche blanche à sa mémoire s’est tenue samed, début d’après midi. Elle est partie du domicile de la famille à Sotteville-lès-Rouen.

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