Cette démission est intervenue au lendemain de l’annonce par le président Mohamed Morsi d’un prochain remaniement ministériel et suite à une manifestation appelant à l’assainissement de l’appareil judiciaire, accusée d’être contrôlé par des magistrats nommés sous le régime du président déchu Hosni Moubarak.
La démission de Mekki, considéré comme un ardent défenseur de l’indépendance de la justice sous l’ère de Moubarak, est aujourd’hui l’une des principales revendications de l’opposition, qui conditionne sa participation aux prochaines législatives à un remaniement gouvernemental englobant le département de la Justice.
Vendredi dernier, des centaines d’islamistes ont manifesté devant la Cour suprême pour appeler au départ des juges nommés par l’ancien régime, notamment après la décision de libérer Moubarak et la crise qui a éclaté entre les pouvoirs judiciaire et exécutif sur la nomination d’un nouveau procureur général.