"Vous me voyez, moi, jetant une jeune femme à terre, et lui faisant violence comme elle le raconte ?". C’est en ces termes que DSK a répondu "en substance" au journaliste, qui dit l’avoir interrogé au téléphone "quelques jours" avant de terminer son manuscrit."Elle [Tristane Banon] m’avait contacté de la part de ma fille Camille dont la mère, ma deuxième épouse Brigitte Guillemette, est la marraine de Tristane Banon", poursuit l’ex-directeur général du FMI, pour qui "l’entretien s’est déroulé normalement". "Quand j’ai appris qu’elle m’accusait d’agression, j’ai été stupéfait", dit aussi DSK.
Cet entretien ne figurait pas dans la première version du "Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn" (Editions du Moment), sortie peu avant l’arrestation de DSK à New-York le 14 mai dernier. Mais les accusations de Tristane Banon, qui doivent faire l’objet d’une plainte officielle mardi, y sont déjà évoquées.
Dans la version augmentée, Michel Taubmann revient également avec plus de précision sur le récit que la jeune femme a livré de ses deux rencontres avec DSK, en 2003. "En lisant entre les lignes, on comprend qu’il a tenté de la séduire" mais "à aucun moment, Tristane Banon n’évoque la moindre violence ni même un geste déplacé de la part de Dominique Strauss-Kahn", écrit le journaliste.