Dans un communiqué, elle a précisé que ce refus lui avait été signifié "en dépit de mes demandes répétées de rencontrer les responsables syriens au plus haut niveau pour évoquer la situation humanitaire et l’urgence d’un accès sans entrave aux populations touchées par les violences".
"Etant donnés la dégradation rapide de la situation humanitaire et le besoin croissant d’une aide médicale, de vivres et de denrées de première nécessité, améliorer l’accès à ceux qui en ont besoin relève de la plus haute des priorités", a-t-elle ajouté en se déclarant "profondément déçue".
Un diplomate occidental de haut rang, qui n’a pas souhaité être cité, a déclaré que le refus de Damas était survenu "en dépit des efforts de la Russie pour lui ouvrir un accès". Il a ajouté que la Syrie ne souhaitait pas que Valerie Amos soit témoin des violences en cours à Homs et dans d’autres villes.
"Sur le terrain, tous les indices montrent qu’ils (le pouvoir syrien) essaient d’en finir", a-t-il ajouté. "Ils sentent clairement qu’autoriser sa visite maintenant serait dévastateur pour leur image".
Les conséquences de ce refus sur l’attitude de la Russie, qui a encouragé le secrétaire général des Nations unies la semaine dernière à envoyer un représentant pour travailler en liaison avec toutes les parties, ne sont pas certaines.
Un haut responsable de l’Onu a déclaré mardi que les forces de sécurité syriennes avaient empêché plus de 5.000 civils de fuir les villes syriennes assiégées.