"Nous sommes prêts au dialogue avec qui le souhaite (…) Même avec ceux qui ont du sang sur les mains. Parce que nous sommes convaincus que les réformes n’émergeront pas du bain de sang mais du dialogue", a dit le chef de la diplomatie syrienne, venu dans la capitale russe pour s’entretenir avec son homologue Sergueï Lavrov.
Il y a une semaine, le ministre syrien de la Réconciliation nationale, Ali Haidar, avait proposé pour la première fois des négociations directes aux forces insurgées.( )
Dans une déclaration adoptée jeudi dernier, la Coalition nationale syrienne, principale organisation de l’opposition, se déclare disposée à entamer des négociations en vue d’un règlement du conflit en Syrie, mais exige le départ du président Bachar al Assad, excluant qu’il soit associé à un tel accord.
La CNS a annoncé le lendemain avoir décliné des invitations à se rendre à Washington et Moscou pour protester contre le silence de la communauté internationale face aux destructions de la vieille ville d’Alep par des frappes de missiles des forces régulières syriennes. ( )