Daesh revendique l’attaque à Marseille
Daesh vient de revendiquer l’attaque à Marseille via son agence de propagande, Amaq.
L’enquête, confiée au parquet antiterroriste de Paris, en plus du parquet de Marseille, doit encore établir s’il s’agit bien d’un acte terroriste, a déclaré sur place le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
"À partir du moment où le parquet antiterroriste a été saisi, c’est qu’il y a cette possibilité, mais aujourd’hui nous ne pouvons l’affirmer de façon assurée", a insisté le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
Si l’identité de l’homme qui a tué les deux femmes est encore en cours de vérification, ses empreintes le lient à des faits de droit commun.
L’attaque a eu lieu vers 13h45 sur le parvis de la gare principale de Marseille. Selon des informations recueillies par Europe 1, la première victime était âgée d’une vingtaine d’années et était assise sur un banc lorsque l’agresseur est arrivé par derrière pour lui donner un coup de couteau dans la gorge. C’est à ce moment-là que l’assaillant se serait mis à crier "Allah Akhbar" avant de s’en prendre à une autre femme, plus âgée, sur le parvis, en lui assénant un violent coup à l’abdomen.
Les militaires de l’opération Sentinelle, présents en permanence à la gare, sont intervenus très vite et ont ouvert le feu sur l’assaillant, qui a été abattu sur place. S’en est suivi un moment de panique mais plus de 200 policiers ont rapidement été déployés sur les lieux. Dans un communiqué, la ministre des Armées Florence Parly a salué le "sang-froid" et le "professionnalisme" des militaires qui "ont neutralisé l’agresseur".