Compaoré: l’accord entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord ouvre la voie à l’établissement d’une paix définitive

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L’accord signé, mardi à Ouagadougou, entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord du pays ouvre la voie à des pourparlers inclusifs visant l’établissement d’une paix définitive, la sécurité sur toute l’étendue du territoire national et la réconciliation de la nation malienne avec elle-même, a indiqué le président burkinabè, Blaise Compaoré.

Cet accord, a ajouté Compaoré, médiateur de la crise malienne, ouvre aussi la voie à l’avènement et la consolidation d’une bonne gouvernance dans toutes ses composantes politique, économique, sociale et culturelle, vecteur de développement et de bien-être partagés.

Le gouvernement malien et les groupes armés du nord-Mali ont signé, mardi à Ouagadougou au Burkina Faso, un accord préliminaire à l’élection présidentielle prévue le 28 juillet au Mali et aux pourparlers.

"Je voudrais en ma qualité de médiateur de la crise malienne, adresser à toutes les parties à ces négociations, mes chaleureuses félicitations pour le sens élevé de la responsabilité et le profond attachement à la résolution de la crise dans le nord du Mali par des moyens pacifiques, dont elles ont fait montre tout au long de nos intenses concertations", a dit le président Compaoré.

Et d’ajouter que "cet accord dont nous pouvons nous féliciter du caractère équilibré, réaliste et pragmatique, crée les conditions politiques et sécuritaires essentielles pour la tenue de l’élection présidentielle, point fort du processus de mise en place des institutions légitimes, démocratiques et stables en République du Mali".

Le présent accord, a-t-il poursuivi, imprime une dynamique nouvelle à la marche du peuple malien vers la paix et la sécurité, la consolidation de l’intégrité territoriale, des institutions républicaines et démocratiques.

L’accord a été signé entre le gouvernement malien, la coordination du Mouvement national de l’Azawad (MNLA) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), en présence notamment des représentants des Nations Unies, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, de l’Organisation de la Coopération islamique, de la CEDEAO, et du représentant du président Nigérian, médiateur associé.

Le document signé, qui comporte 25 articles, fait ressortir que les parties prenantes acceptent l’organisation de l’élection présidentielle sur toute l’étendue du territoire, en juillet prochain.

Dans la même dynamique, une cessation des hostilités a été annoncée et un cessez-le-feu entrera en vigueur à compter de la date de signature.

Le document note aussi qu’à l’issue de l’élection présidentielle, et 60 jours après sa mise en place, le nouveau gouvernement du Mali, en collaboration avec la commission dialogue et réconciliation, devra entamer des pourparlers de paix avec toutes les communautés du Nord en vue d’aboutir à une paix définitive.

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