Comité Al Qods: Laurent Fabius insiste sur la liberté de culte et d’accès aux lieux saints
Dans un message au Comité Al Qods qui se tient à Marrakech sous la présidence du Roi Mohammed VI, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a insisté sur le fait que la liberté de culte et d’accès aux lieux saints doit être garantie pour les croyants de toutes les religions.
Le propre conseiller juridique du président palestinien, le ministre Hassan Al Ouri, a été interdit, ce samedi, d’accès à Al Qods par les forces israéliennes qui l’ont arrêté au point de contrôle militaire de Qalandia.
Dans ce message lu lors d’une séance interactive entre des membres du Comité Al Qods et des personnalités internationales invitées à cette réunion, le ministre des Affaires étrangères a souligné la dimension spirituelle d’Al Qods qui "nous permettent de comprendre qu’il ne pourra pas y avoir de paix excluant Jérusalem, cité de la paix qui a vocation à devenir la capitale des deux Etats Israël et la Palestine".
"Nous devons, dans cette perspective, veiller à ce que les équilibres au sein de la ville (sainte) soient préservés. Cela implique qu’il soit mis fin aux expulsions des résidants palestiniens, aux destructions des maisons, aux restrictions au mouvement des personnes et des marchandises entre Jérusalem -Est et le reste de la Cisjordanie, ainsi qu’à la colonisation qui met en péril la solution des deux Etats et qui constitue un obstacle à la paix", a-t-il insisté.
Il a indiqué que la France demande également, conformément à la feuille de route du Quartet, la réouverture des institutions palestiniennes d’Al Qods-Est, rappelant qu’il s’agit de l’un des messages lancés par le président français aux personnalités palestiniennes civiles et religieuses et aux autorités israéliennes lors de sa visite aux territoires palestiniens et en Israël au mois de novembre dernier.
Et d’ajouter que Paris apporte tout son soutien aux efforts menés depuis plusieurs mois par les Etats Unis afin d’aboutir à un règlement définitif du conflit israélo-palestinien, soulignant que son pays est déterminé à s’activer, avec ses partenaires européens, pour l’aboutissement d’une solution négociée à ce conflit et à participer, le moment venu, à la mise en œuvre d’un accord de paix entre les deux parties.
Le ministre français s’est dit "convaincu que les pays arabes, et notamment le Maroc, qui sous l’autorité de SM le Roi Mohammed VI exerce sur ce dossier une influence constructive, contribueront à soutenir les accords en cours en vue d’une paix globale qui permettra de garantir la création d’un Etat palestinien indépendant vivant en paix et sécurité aux côtés d’Israël".