"J’ai appris que cinq soldats tchadiens ont été tués", a annoncé jeudi Eloi Yao, un porte-parole de la Misca, une force de près de 4.000 hommes déployés au côté des 1.600 militaires français de l’opération Sangaris.
"Hier (mercredi), la ville était dans la confusion totale, et cette confusion a duré jusqu’à la fin de la soirée, nous essayons aujourd’hui de comprendre ce qui s’est passé", a expliqué M. Yao.
Mercredi, des tirs d’origine indéterminée pendant toute la journée, ponctués de détonations, avaient semé la panique dans les quartiers nord de la capitale puis près de l’aéroport, sécurisé par les Français et où sont basés les hommes de Sangaris et les différents contingents de la Misca.
Ces violences avaient provoqué la fuite de milliers d’habitants désemparés, dont beaucoup sont venus se réfugier en famille aux abords de l’aéroport, où s’agglutinent déjà dans la plus grande précarité des dizaines de milliers de déplacés.