"Il est pour nous impossible de participer d’une manière considérable à toute opération s’il n’y a pas une contre-valeur financière", a déclaré M. De Crem lors d’une réunion à Bruxelles des ambassadeurs de Belgique.
"Je pense que l’on devrait avoir quelques garanties sur le financement", a ajouté le ministre, membre du parti chrétien-démocrate flamand CD&V, cité par l’agence Belga.
M. De Crem n’a pas précisé s’il souhaitait obtenir un financement européen ou une rallonge prise sur le budget national, alors que son département, comme l’ensemble des ministères belges, a vu ses moyens se réduire au nom de la lutte contre les déficits publics.
Sollicitée de manière informelle par la France en décembre, la Belgique avait indiqué qu’elle pourrait participer à la sécurisation de l’aéroport de Bangui, avec l’envoi de quelque 150 hommes, mais uniquement si un "cadre européen" était mis en place.
Depuis, l’UE a approuvé le déploiement d’une force européenne d’environ 500 hommes, à laquelle l’ONU a donné son feu vert fin janvier.