Ce sommet extraordinaire et virtuel débutera à 10H00 GMT vendredi, selon l’organisation régionale.
La Cédéao avait annoncé mardi la tenue « dans les prochains jours » d’un sommet extraordinaire de l’organisation régionale pour examiner la situation au Burkina Faso, suite au coup d’Etat dans ce pays, soulignant qu’elle « condamne fermement ce coup de force des militaires ».
« La CEDEAO note que, malgré les appels de la communauté régionale et internationale au calme et au respect de la légalité constitutionnelle, la situation au Burkina Faso est caractérisée par un coup d’Etat militaire ce lundi 24 janvier 2024, suite à la démission du président Roch Marc Christian Kaboré, obtenue sous la menace, l’intimidation des militaires après deux jours de mutinerie », a déclaré l’organisation ouest-africaine dans un communiqué publié sur son site officiel.
Lundi soir, des militaires réunis au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) avaient annoncé à la télévision publique, avoir pris le pouvoir au Burkina Faso, tout en s’engageant au « retour à un ordre constitutionnel » dans « un délai raisonnable ».
Ils ont indiqué avoir renversé le président Roch Kaboré, à cause de son “incapacité manifeste à faire face efficacement à la dégradation de la situation sécuritaire”.
Les nouvelles autorités au Burkina ont annoncé plusieurs mesures dont la suspension de la Constitution et les dissolutions du gouvernement et de l’Assemblée nationale. Elles ont également décidé l’instauration d’un couvre-feu allant de 21h à 5h du matin et la fermeture des frontières aériennes et terrestres à compter du lundi 24 janvier 2022 à 00h.
Les frontières aériennes ont cependant été rouvertes dès mardi, de même que les frontières terrestres pour certains produits.