La Première ministre Theresa May a promis de garantir ces subventions jusqu’à 2020. Le secteur agricole britannique, qui est très dépendant de ses échanges avec l’Europe, bénéficie annuellement de plus 3,5 milliards d’euros de subventions de l’UE, ce qui représente plus de la moitié des revenus des agriculteurs.
Ainsi, le président du National Farmers Union (NFU), le principal syndicat agricole, a adressé dernièrement une lettre au gouvernement britannique dans laquelle il a souligné l’importance de maintenir "le meilleur accès possible au marché unique et à une main-d’œuvre de qualité et fiable" pour le développement du secteur.
Conserver les liens les plus étroits possibles avec l’Europe est le premier défi pour le secteur, qui importe des pays de l’UE deux fois plus de produits agricoles qu’il n’en exporte vers le continent. Au total, 72 pc des exportations agricoles britanniques sont orientées vers l’UE.
La sortie du marché unique risque de priver les agriculteurs britanniques de ces débouchés et d’entraîner la réapparition de tarifs douaniers ou encore des contrôles des produits aux frontières, prévient le patron de la NFU Meurig Raymond.