"François Hollande est absorbé dans la fonction et son entourage n’est pas très politique. C’est dommage de n’avoir mis à l’Élysée que des énarques, fussent-ils de la promotion Voltaire", qui fut celle du chef de l’État, ajoute Malek Boutih. Le président "doit être à l’écoute d’autres discours, sinon, il court le danger de l’isolement".
"Comme Churchill, François Hollande montre un grand sang-froid et un courage indéniable à dire la vérité", poursuit l’ancien responsable de SOS Racisme. Mais "s’il y a un moment pour subir les bombardements et les difficultés, il faut aussi préparer la contre-attaque. On attend maintenant de François Hollande qu’il montre son autre visage et lance l’offensive avec des décisions hors du commun."