« Chaque jour, voire chaque heure en fait, nous disons un peu plus adieu aux importations russes », a-t-il déclaré au journal « Frankfurter Allgemeine Zeitung ».
« Si nous y parvenons, nous serons indépendants du charbon russe à l’automne et presque indépendants du pétrole de Russie à la fin de l’année », a ajouté M. Habeck.
En revanche, l’abandon des importations de gaz russe s’avère plus compliqué car l’Allemagne ne dispose pas de ses propres capacités d’importation de gaz liquide.
Selon les statistiques du gouvernement allemand, le pays importe un tiers de son pétrole et quelque 45% de son charbon de Russie, tandis que la part des livraisons de gaz naturel russe s’élevait en 2020 à un peu plus de 50%.
Au cours de la dernière décennie, la dépendance énergétique de l’Allemagne à l’égard de la Russie est passée de 36% de ses importations totales de gaz en 2014 à 55% actuellement.