Benjamin, un ado de 14 ans meurt après être allé au Quick

Une autopsie est en cours. La chaîne de restauration a déjà mis en place un numéro vert.

Benjamin, un ado de 14 ans meurt après être allé au Quick
Benjamin, 14 ans, est mort samedi dans son petit village d’Oppède, dans le Vaucluse. L’adolescent avait dîné la veille dans un Quick de la périphérie d’Avignon, et les enquêteurs soupçonnent un lien entre ce repas et le drame. Le garçon avait commandé, comme son père, un hamburger "Extra Long Beef pepper". En attendant les résultats de l’enquête, l’établissement a été fermé jusqu’à nouvel ordre. Une information judiciaire a été ouverte lundi.

Quelques heures après leur passage au fast-food, l’adolescent et son père ont été pris de vomissements et de violents maux de tête. "Il est encore trop tôt pour établir les raisons du décès", a précisé une source proche de l’enquête, soulignant que le garçon, d’une santé fragile, "aurait pu être victime d’une rupture d’anévrisme liée au stress et aux convulsions qui ont accompagné ses vomissements".

Autopsie et prélèvements

Une autopsie doit être pratiquée lundi en fin de journée pour déterminer les causes de la mort et établir un lien éventuel avec les produits consommés au Quick. Par ailleurs, des prélèvements ont été effectués dimanche au restaurant incriminé par les enquêteurs du groupement de gendarmerie d’Avignon, assistés du groupe santé de la section de recherches de Marseille, chargés de l’enquête.

La direction du Quick incriminé s’est dite lundi "affligée d’apprendre le décès d’un adolescent". L’entreprise a assuré dans un communiqué "qu’aucun autre client ayant consommé dans l’établissement ne s’est plaint ou a rapporté avoir été souffrant", mais a ajouté qu’elle "fera face à ses responsabilités si les résultats démontraient une implication de l’entreprise".

Un numéro vert

La chaîne de restauration a ouvert un numéro vert, le 0800.004.084. Le président de l’enseigne, Jacques-Edouard Charret, a tenu à préciser que "de nombreux clients ont consommé le même jour, les mêmes produits", sans que Quick ait pour l’instant enregistré "aucun retour d’un autre client".

Quick, en attendant les conclusions de l’enquête judiciaire, fait ses propres investigations "pour comprendre ce qu’il s’est passé", a déclaré Jacques-Edouard Charret lundi. Des "prélèvements" ont été effectués, a-t-il poursuivi. les résultats de l’analyse seront connus d’ici à "72 heures".

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