Barack Obama a affirmé que « Monsieur Conservateur veut que vous pensiez qu’il était en train de plaisanter à propos de tout ce qu’il a dit l’année passée » pour s’assurer le soutien des républicains.
« Il a dit qu’il était le candidat idéal pour le Tea Party. Maintenant, il dit d’un seul coup ’qui ça, moi ?’ Il oublie ses prises de position, et il espère que vous les oublierez aussi », a raillé le président sortant avant de continuer : « Il nous faut donner un nom à cette maladie dont il souffre. Je pense que ça s’appelle la Romnésie ! ».
« Si vous dites que vous êtes pour l’égalité salariale mais que vous continuez à refuser de dire si vous promulgueriez une loi la protégeant, vous pourriez bien souffrir de Romnésie », a lancé le président.
« Si vous dites que les femmes devraient avoir accès à la contraception mais que vous soutenez une loi qui laisserait votre employeur vous en priver, vous pourriez bien souffrir de Romnésie », a-t-il poursuivi.
« Si vous dites que vous protégerez le droit d’une femme à choisir de se faire avorter mais que vous dites lors d’un débat à la primaire que vous seriez ravi de signer une loi interdisant ce droit dans tous les cas, vous souffrez définitivement de Romnésie », a soufflé le président affichant un grand sourire.
Alors que la foule était hilare, Barack Obama a terminé en prônant sa réforme de l’assurance maladie, « Obamacare ». « Si jamais vous attrapez une Romnésie et que vous ne vous rappelez pas les politiques qui sont toujours sur votre site internet ou les promesses que vous faites depuis six ans que vous êtes candidat à la présidence, voici une bonne nouvelle : « Obamacare couvre les antécédents médicaux ! », s’est esclaffé Obama avant de surenchérir : « on peut vous soigner. Il existe un remède. C’est une maladie curable ! »
La réponse républicaine s’est rapidement fait sentir. « Je suis content de voir que le président a trouvé un nouveau gadget aujourd’hui », a tweeté un porte-parole de Romney.