L’information fait le tour du monde. Elle ne peut pas passer inaperçue pour Silvio Berlusconi, spécialiste des blagues et des bourdes. Alors, quand il s’agit d’attaquer les journalistes, le président du conseil italien invoque son ami français.
«On n’en peut plus de l’information qui désinforme», déclare le Cavaliere à la conférence de presse. Puis Berlusconi lance le parallèle avec la France, explique l’Asca: il s’agit de situations «qu’on rencontre dans d’autres pays». Et cite le cas de Nicolas Sarkozy, «qui s’est adressé à un journaliste en lui disant: "Il semblerait que vous soyez pédophile… Qui me l’a dit? J’en ai l’intime conviction. Les services. De source orale"».
Et, tout comme Nicolas Sarkoy, le président italien conclut la conférence de presse par une boutade: «J’ai l’intime conviction qu’aucun de vous n’est pédophile.»