Des militaires mutins mais aussi des parlementaires opposés au gouvernement sont recherchés après l’arrestation du chef de la Marine, présenté comme le cerveau du coup de force avorté dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest miné par l’instabilité politique et le trafic de drogue.
Une équipe de militaires, policiers et paramilitaires a échangé des tirs avec des suspects armés dans la nuit de lundi à mardi dans la périphérie de Bissau. Un de ses membres a été tué sur le coup et trois autres ont été blessés dont un grièvement, a déclaré à l’AFP un officier supérieur.
Un premier bilan faisait état d’un mort et deux blessés.
D’autres opérations de recherche ont aussi été marquées par des échanges de tirs pendant près de trois heures dans la nuit, selon des militaires et des témoins.