Assigné à résidence à Tokyo, Carlos Ghosn a quitté le Japon pour Beyrouth, selon des médias français

"L’ex-patron du groupe automobile Renault-Nissan, est arrivé lundi soir dans la capitale libanaise, selon plusieurs sources. Les raisons de ce transfert ne sont pas encore claires à ce stade", indique Les Echos, alors que France 24 Carlos "est rentré à Beyrouth en violation de son assignation à résidence à Tokyo."

Selon Les Echos, "Les circonstances de son transfert dans la capitale libanaise, que nous avons pu confirmer de bonne source, ne sont pas claires à ce stade. L’ex-PDG serait arrivé à bord d’un jet privé en provenance de Turquie".

"Le magnat déchu de l’industrie automobile Carlos Ghosn est arrivé, lundi 30 décembre, à Beyrouth, au Liban, selon une information de France 24. L’ex-patron de Renault et de Nissan était pourtant assigné à résidence à Tokyo, au Japon, où il est sous le coup de quatre inculpations pour corruption", écrit la chaîne d’information.

Son entourage, a expliqué à Europe 1 qui en a également fait écho, qu’"il ne veut pas se soustraire à la justice japonaise, mais que le contexte juridique local ne lui laissait pas la possibilité de se défendre."

Pour le Figaro, "Carlos Ghosn a choisi de rejoindre le Liban, dont il est un ressortissant ayant la triple nationalité brésilienne, libanaise, et française. Au pays du Cèdre, il compte de nombreux soutiens et bénéficiera de dispositions très protectrices", ajoutant que "ce rebondissement dans une affaire déjà hors normes risque de provoquer des tensions entre les pays concernés, le Japon et le Liban bien sûr, mais aussi la France."

Au Japon, Carlos Ghosn est sous le coup de quatre chefs d’accusation pour n’avoir pas déclaré une partie de ses rémunérations, mais aussi pour abus de confiance aggravé.

Arrêté en novembre 2018 au Japon, il avait ensuite été libéré sous caution au printemps et assigné à résidence à Tokyo dans des conditions très strictes, en attendant un procès qui devait avoir lieu en 2020. L’ancien patron avait notamment interdiction de voir son épouse et de la contacter, alors qu’elle-même n’était pas poursuivie dans cette affaire.

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