La décision d’organiser une nouvelle marche a été prise à l’issue d’une réunion, à Alger, des membres de la CNCD destinée à mettre le point sur la marche qui a été empêchée, samedi, par les forces de sécurité algérienne.
A travers cette marche, les initiateurs veulent exiger "le changement et la démocratie, la levée de l’état d’urgence, le travail et la justice sociale, ainsi que la libération des champs politique et médiatique", souligne-t-on. Plusieurs formations politiques et organisations de la société civile devraient participer à cette marche.
La marche initiée samedi par la CNCD, rappelle-t-on, a été empêchée par la police antiémeute, qui a encerclé les manifestants à la place 1er Mai en plein centre d’Alger à travers un impressionnant dispositif sécuritaire.
La ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) avait fait état de "centaines d’arrestations" à Alger, Oran et Annaba, lors des marches à l’appel de la CNCD, alors que le ministère algérien de l’Intérieur, avait indiqué que quatorze personnes ont été interpellées puis relâchées à Alger.