Afrique du Sud: La 2ème partie du rapport sur la capture de l’Etat rendue public mardi (Présidence)
Dans un communiqué, la Présidence a souligné qu’elle publiera cette partie du rapport peu de temps après sa présentation au directeur général de la Présidence, Phindile Baleni, par le Secrétaire de la Commission judiciaire, Itumeleng Mosala.
La troisième et dernière partie du rapport devrait être rendue public d’ici le 28 février, note la même source, rappelant que la première partie du rapport a été présentée le 04 janvier courant.
« Comme l’exige une décision de la Haute Cour de Gauteng du 28 décembre 2021 et conformément à la mesure corrective contenue dans le rapport du Protecteur du citoyen daté d’octobre 2016, le Président soumettra le rapport complet de la Commission au Parlement d’ici le 30 juin 2022 avec une indication de ses intentions quant à la mise en œuvre des recommandations de la Commission», fait savoir la Présidence.
Le président sud-africain avait déclaré auparavant que le rapport d’enquête sur la capture de l’État, dépeint une image profondément «troublante» de la façon dont la démocratie a été compromise avec une intention criminelle.
«Cette partie du rapport brosse un tableau profondément troublant de la façon dont les institutions clés de notre démocratie ont été compromises et sapées avec une intention criminelle», relève Ramaphosa, notant que «non seulement d’importantes sommes d’argent ont été volées, mais les institutions n’ont pas été en mesure de remplir correctement les fonctions pour lesquelles elles ont été créées».
Le rapport en trois parties de la Commission dite Zondo, du nom du juge en chef Raymond Zondo, révèle que la corruption était devenue systémique dans toutes les administrations et impliquait de hauts responsables du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, dont l’ex-président Jacob Zuma.