«À l’heure actuelle, le secteur privé conserve environ 60 % du cheptel national sud-africain. Par conséquent, le gouvernement accorde la plus haute importance à l’établissement de partenariats dans la conservation de cette espèce emblématique», a déclaré Mme Creecy à l’occasion de la Journée mondiale des rhinocéros, célébrée le 22 Septembre.
Selon le plan global de conservation des rhinocéros du pays, le secteur privé joue un rôle croissant en Afrique du Sud et dans le reste de l’Afrique. L’Afrique du Sud reconnaît qu’en dépit des pressions du braconnage des rhinocéros, de la perte d’habitat et de la vulnérabilité aux effets du changement climatique, le pays demeure l’aire de répartition des rhinocéros la plus importante et potentiellement la plus influente au monde.
Un rapport d’un panel de haut niveau a noté que la proportion de rhinocéros sur des terres privées est passée d’environ 30 % en 2012 à environ 60 % à l’heure actuelle, complétée par les succès de la lutte contre le braconnage.
Le Département des forêts, des pêches et de l’environnement, en coopération avec les autorités provinciales de conservation, les parcs nationaux sud-africains (SANParks), les propriétaires privés de rhinocéros et le Service de police sud-africain (SAPS), s’est concentré sur une approche plus proactive et intégrée, a indiqué la ministre.
Au cours de l’année dernière, les efforts de conservation et de lutte contre le braconnage se sont intensifiés dans tout le pays, un effort conjoint étant fait par les initiatives de collaboration des aires de conservation appartenant à l’État et aux propriétaires fonciers privés pour réduire le braconnage des rhinocéros en Afrique du Sud.
Pour lutter efficacement contre le braconnage, le département a eu recours à la plateforme de connaissance de la situation «Cmore». Grâce à cette plate-forme technologique unique, tous les acteurs peuvent collaborer, en utilisant des informations en temps réel et des capacités d’analyse, reliant, par exemple, des pièges photographiques et des patrouilles de gardes forestiers, tout en intégrant une gamme d’autres systèmes.
« Les informations collectées et les flux de communication continuent de soutenir les équipes à la fois au niveau tactique et au niveau stratégique dans les secteurs privé et public», a déclaré Mme Creecy, reconnaissant que les capacités d’analyse se sont également améliorées, ce qui s’est traduit par une capacité accrue à identifier les personnes impliquées dans le braconnage et le trafic de rhinocéros.