Accord sur l’entrée des libéraux dans la Coalition syrienne

Sous la pression des insurgés "de l’intérieur" et de leurs soutiens occidentaux et arabes, les membres de la Coalition nationale syrienne (CNS) sont parvenus jeudi à un accord sur un remaniement de leurs structures, pour l’heure dominées par les islamistes.

Après sept jours de tractations, les délégués réunis à Istanbul ont accepté d’inclure dans la Coalition le courant libéral soutenu par les Occidentaux et dirigé par Michel Kilo, un chrétien, opposant de longue date du régime de Damas.

Ce courant obtient 14 sièges alors qu’il en demandait 25. Michel Kilo et les siens pèseront moins qu’ils ne l’espéraient au sein de l’instance, qui devrait passer de 60 à environ 85 membres.

L’accord conlu jeudi ouvre la voie à l’élection de nouveaux dirigeants de la Coalition, qui était sans chef de file depuis mars, et à la nomination d’un gouvernement provisoire ayant pour tâche de renouer des liens distendus avec les insurgés sur le terrain.

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