A l’institut du Pr Raoult, la Marocaine Myriam Othmani planche sur le risque d’une transmission du Covid-19 par le placenta

A l’institut du Pr Raoult à Marseille, la Marocaine Myriam Othmani Idrissi, 24 ans, est sur les pas de sa compatriote Sara Bellali, qui a réalisé les premières photographies au microscope du coronavirus. Myriam fait partie d’une équipe de recherche qui travaille sur la possibilité d’un risque de transmission du Covid-19 par le placenta (mère-fœtus). Entretien :

Dans quel cadre avez-vous rejoint l’institut Méditerranéen infection du Pr Didier Raoult ?

Myriam Othmani Idrissi :  Je suis originaire de Casablanca et je poursuis  actuellement un stage en recherche à l’institut Hospitalo-universitaire Méditerranéen infection à Marseille. J’ai rejoint le laboratoire du Pr Raoult dans le cadre d’une convention entre l’Université Aix-Marseille et l’Université Hassan II de Casablanca  pour valider mon Master 2.

Vous travaillez sur quel projet de recherche au sein des laboratoires du Pr Raoult ?

Je viens de commencer un projet de recherche qui inclut le Covid-19 et le placenta qui est l’organe essentiel à la respiration du fœtus et aux échanges entre le fœtus et la mère.  Au sein de l’équipe dont je fais partie, nous sommes en train d’explorer comment cette infection agit sur cet organe. Je tiens à préciser que nous sommes en train de définir les axes de cette recherche.

Est-ce qu’on peut parler d’un risque de transmission du Covid-19 par le placenta ?

A l’heure actuelle, on ne peut pas parler avec aucune certitude d’une transmission du virus de la mère à l’enfant. C’est trop tôt. C’est cela l’objet de notre recherche.  Actuellement, nous ne savons pas si le virus passe à travers la barrière du placenta pour atteindre le fœtus ou pas. Nous en sommes qu’au tout début de notre projet de recherche. J’ai vraiment beaucoup de chance de pouvoir y participer et bénéficier de l’expérience de grands chercheurs qui travaillent auprès du Pr Raoult.

Estimez-vous avoir de la chance d’être à l’institut du Pr Raoult ?

J’ai de la chance de pouvoir poursuivre mon stage de fin d’étude au sein du prestigieux institut du Pr Raoult. Cela m’ouvre des horizons et me permet travailler avec du matériel high-tech pour mener à bien des recherches. L’institut nous permet vraiment d’avancer dans nos recherches et de nous poser les bonnes questions. Il nous donne les moyens et les outils pour y répondre. Cela stimule notre apprentissage et notre réflexion sur des sujets de recherche qui touchent non seulement au coronavirus mais aussi à toutes les maladies infectieuses.

Que comptez-vous faire après la validation de votre Master 2 ?

J’espère bien évidemment finir en thèse dans un institut aussi grand et aussi moderne que celui-là. Je souhaite vraiment pouvoir bénéficier de la haute expérience de tous ces éminents chercheurs qui travaillent auprès du Pr Raoult. J’apprends chaque jour et j’ai l’opportunité aussi d’assister à différentes conférences consacrées aux maladies infectieuses.

 

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