Des "décisions courageuses" et la "disponibilité des deux parties" doivent permettre une "reprise rapide" des négociations, a souligné le souverain pontife, cité par ce communiqué publié à l’issue d’une audience accordée au président israélien, Shimon Peres.
Le pape s’est déclaré convaincu qu’une telle reprise des négociations "contribuera de manière résolue à la paix et à la stabilité dans la région".
Lors de sa première bénédiction solennelle "Urbi et orbi" à l’occasion des fêtes de pâques, le pape avait déjà formé l’espoir qu’Israéliens et Palestiniens puissent s’engager sur le chemin de la paix.
"Paix pour le Moyen-Orient, en particulier entre Israéliens et Palestiniens, qui travaillent à trouver la route de la concorde, afin qu’ils reprennent avec courage et disponibilité les négociations pour mettre fin à un conflit qui dure désormais depuis trop de temps", avait affirmé, fin mars, le pape François qui avait succédé, près de deux semaines auparavant, à Benoît XVI.
Samedi dernier, le président palestinien Mahmoud Abbas (Abou Mazen) avait souligné, lors d’une cérémonie solennelle au cours de laquelle la mairie de Naples (sud de l’Italie) lui avait décerné la citoyenneté d’honneur, que l’instauration d’une paix durable entre Israël et les pays arabes et islamiques était tributaire du retrait de l’Etat hébreu des territoires occupés.
"La Cisjordanie, Al Qods-est et le Golan ne sont pas des territoires israéliens", avait-il insisté en assurant que les Palestiniens œuvrent à l’instauration d’une paix réelle afin qu’Israël puisse, elle aussi, vivre en paix et en sécurité.