Le père Roberto Francisco Daniel, connu de ses paroissiens de Bauru, dans le sud-est du pays, sous le nom de Padre Beto, a "au nom de la ‘liberté d’expression’ trahi sa promesse de loyauté envers l’Eglise", indique dans un communiqué le diocèse auquel il appartient.
"Je suis honoré d’appartenir à une longue liste de gens tués et brûlés vifs pour la pensée et la recherche du savoir", a réagi le prêtre défroqué.
La décision de l’épiscopat brésilien intervient deux mois avant la venue à Rio de Janeiro du pape François à l’occasion des Journées mondiale de la jeunesse (JMJ), un grand rassemblement de jeunes catholiques.