La Tunisie est plongée dans une profonde crise politique depuis l’assassinat le 6 février de l’opposant anti-islamiste Chokri Belaïd, attribué par les autorités à un groupuscule radical salafiste.
Le Premier ministre a démissionné la semaine dernière face au refus de son parti, Ennahda, de former un cabinet de technocrates, qui constituait selon lui la seule solution pour stabiliser le pays.
L’actuel ministre de l’Intérieur, l’islamiste Ali Larayedh, a été chargé de former un nouveau gouvernement et a jusqu’au 8 mars pour présenter son cabinet de coalition.
Ces derniers mois, la Tunisie a en outre été confrontée à des attaques orchestrées par la mouvance salafiste ainsi qu’à de nombreux conflits sociaux parfois violents.